La commission d’enquête parlementaire a récemment mis en lumière des divergences entre les déclarations sous serment de Ronan Le Fanic, directeur industriel de Nestlé Waters, et les faits rapportés par l’enquête. Le Fanic avait affirmé qu’aucun incident notable n’avait perturbé la production sur le site de Vergèze entre janvier et mars 2025.
Incidents de production de Perrier à Vergèze
Selon les investigations menées, les lignes de production de Perrier à Vergèze ont été affectées par des contaminations bactériennes les 10 et 21 mars 2025. Ces incidents auraient entraîné le blocage de nombreuses palettes de bouteilles, une situation qui persiste à ce jour.
Malgré ces faits, Ronan Le Fanic avait certifié sous serment que l’activité était routinière et qu’aucun problème significatif n’avait été enregistré. Cette contradiction a conduit la commission d’enquête à saisir le procureur de Paris pour faux témoignage.
Conséquences judiciaires
Le président de la commission d’enquête, Laurent Burgoa, en accord avec le rapporteur Alexandre Ouizille, a décidé de saisir la justice. Le faux témoignage devant une commission d’enquête parlementaire est passible de sanctions pénales, incluant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et une amende de 75 000 euros, conformément à l’ordonnance du 17 novembre 1958.
Il appartient désormais aux autorités judiciaires de statuer sur ce signalement émanant du Sénat, qui pourrait avoir des répercussions importantes pour Nestlé Waters et ses dirigeants.