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La justice autorise la reprise des travaux de l’autoroute A69.

La cour administrative d’appel de Toulouse a uniquement suspendu les effets des précédentes décisions. L’appel de l’État sera examiné d’ici un an. Jusque-là, les travaux peuvent se poursuivre.
La justice autorise la reprise des travaux de l’autoroute A69
© D.R.
L'essentiel

La cour administrative d’appel de Toulouse autorise la reprise du chantier de l’A69.

Les juges ont suspendu la décision d’annulation des autorisations environnementales.

Le chantier à l’arrêt depuis février coûtait 180 000 € par jour selon le concessionnaire.

La cour administrative d’appel de Toulouse a tranché ce mercredi 28 mai. Elle autorise la reprise du chantier de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse. Cette décision fait suite à la demande de sursis à exécution déposée par l’État. Cette demande visait à suspendre les jugements du tribunal administratif rendus le 27 février. Ces jugements avaient annulé les autorisations environnementales du projet.

Selon France 3 Occitanie, les magistrats ont suivi les recommandations du rapporteur public. Ce dernier s’était prononcé le 21 mai en faveur d’une suspension. La cour attend désormais la décision au fond, qui devrait être rendue dans un délai d’un an.

A69 Castres-Toulouse : un chantier à l’arrêt depuis février

Depuis le 27 février, les travaux étaient à l’arrêt. Cette suspension faisait suite à l’annulation des autorisations environnementales du chantier. Durant ces trois mois, le gel du projet a généré un surcoût important. Le concessionnaire évoque une perte de 180 000 euros par jour.

Le projet d’autoroute A69 reste au cœur de nombreuses oppositions. Mais cette décision judiciaire permet à l’État et aux entreprises de reprendre les travaux. Le dossier reste toutefois en attente d’un jugement définitif sur le fond.

Autoroute A69 Castres-Toulouse : nouvelle étape juridique franchie

La reprise du chantier ne clôt pas le débat. La cour administrative d’appel de Toulouse a uniquement suspendu les effets des précédentes décisions. L’appel de l’État sera examiné d’ici un an. Jusque-là, les travaux peuvent se poursuivre.

Ce dossier reste très suivi en Occitanie. Il cristallise tensions politiques, enjeux économiques et préoccupations environnementales.

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