Le gouvernement français a décidé de maintenir sa position concernant les nouvelles mesures qui affectent les chauffeurs de taxi partout en France. Malgré la colère exprimée par ces derniers, les autorités ne prévoient pas de revenir sur leur décision. Cette annonce a suscité de vives réactions parmi les professionnels du secteur.
Colère des taxis, mais pourquoi ?
L’Assurance maladie a dévoilé une nouvelle tarification pour le transport de patients en taxis conventionnés, une mesure qui suscite de vives inquiétudes chez les professionnels. Cette réforme, qui entrera en vigueur le 1er octobre 2025 si le gouvernement l’approuve, vise à maîtriser la forte croissance des dépenses de transports sanitaires.
En 2024, ces dépenses ont atteint 6,74 milliards d’euros, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés, soit une augmentation de 45 % depuis 2019. Pour rendre le modèle « soutenable », Thomas Fatôme, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), a souligné la nécessité d’adapter le système actuel, jugé une « usine à gaz » par Marguerite Cazeneuve, la numéro 2 de la Cnam.
Selon BFM TV, les chauffeurs de taxi ont manifesté leur mécontentement face aux récentes décisions gouvernementales. Ils estiment que ces mesures nuisent à leur activité et demandent une révision des politiques mises en place. Cependant, le gouvernement reste inflexible, affirmant que ces mesures sont nécessaires pour moderniser le secteur.
Le gouvernement reste ferme, un prévis de grève pour plusieurs jours
Les discussions entre les représentants des taxis et le gouvernement n’ont pas abouti à un consensus. Les chauffeurs craignent une diminution de leurs revenus et une concurrence accrue. Malgré cela, le gouvernement insiste sur le fait que ces changements sont inévitables pour l’évolution du secteur des transports.