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À Paris, Brigitte Macron face aux auteurs de la rumeur sur sa prétendue transidentité.

Le procès pour cyberharcèlement contre Brigitte Macron s’est ouvert ce lundi 27 octobre 2025 à Paris. Dix prévenus ont comparu pour avoir relayé une rumeur sur sa prétendue transidentité.
À Paris, Brigitte Macron face aux auteurs de la rumeur sur sa prétendue transidentité
© D.R.
L'essentiel

Dix personnes jugées à Paris pour cyberharcèlement envers Brigitte Macron

La rumeur sur sa transidentité circule depuis 2021, amplifiée sur les réseaux.

L’audience, marquée par des tensions, se poursuit mardi 28 octobre.

Des prévenus qui invoquent “l’humour” ou “l’information”

Jugés pour cyberharcèlement envers Brigitte Macron, plusieurs prévenus ont affirmé vouloir “faire de l’humour” ou “informer” en relayant une fausse information sur la Première dame, selon BFM TV.
Absente de l’audience, Brigitte Macron a confié aux enquêteurs que cette rumeur avait profondément marqué son entourage. Ses petits-enfants auraient entendu dire que “leur grand-mère est un homme”. Sa fille, Tiphaine Auzière, doit témoigner mardi à la demande de l’avocat de la Première dame.


Procès pour cyberharcèlement à Paris : les profils des dix accusés

Les dix prévenus, âgés de 41 à 65 ans, figurent parmi les internautes les plus virulents selon la police. Médium, courtier, informaticien ou professeur de sport, ils ont commencé à défiler à la barre du tribunal correctionnel de Paris après de longs débats de procédure.
Certains disent “ne pas comprendre” leur présence devant la justice. Mais pour l’accusation, leurs publications ont participé à la diffusion mondiale d’une infox sur la prétendue transidentité et pédophilie de Brigitte Macron.


Amandine Roy, à l’origine de la rumeur

Delphine J., connue sous le pseudonyme Amandine Roy, a choisi de garder le silence à la barre. Suivie par près de 20 000 personnes sur X (ex-Twitter), la médium de 51 ans avait relayé des contenus moqueurs, dont une image détournée du magazine Time.
Son avocate, Me Maud Marian, a assuré qu’“aucun message n’a été adressé directement à Mme Macron”.


“Zoé Sagan” dénonce un “harcèlement inversé”

Autre figure du dossier, Aurélien Poirson-Atlan, alias “Zoé Sagan”, a organisé une conférence de presse improvisée durant la suspension d’audience. Il affirme être victime d’un “harcèlement inversé”.
Déjà connu pour avoir diffusé les vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux en 2020, il se retrouve une nouvelle fois devant la justice.


Liberté d’expression ou cyberharcèlement ?

D’autres prévenus, comme Jérôme C., 55 ans, affirment défendre “l’esprit Charlie” et “la liberté d’expression”. Bertrand S., galeriste suivi par plus de 100 000 personnes, évoque sur X un procès de “la liberté de penser”.
L’audience, très suivie, reprendra mardi 28 octobre à 10 heures au tribunal correctionnel de Paris.

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