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Meurtre dans une mosquée du Gard : le suspect mis en examen pour « assassinat en raison de la religion ».

Le suspect principal dans le meurtre d'Aboubakar Cissé au sein d'une mosquée dans le Gard a été mis en examen pour assassinat en raison de la religion.
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©Illustration - AM/info-direct.fr.
L'essentiel

Le suspect, Olivier A., a été mis en examen pour assassinat après avoir été rapatrié en France.

Il est accusé d'avoir tué Aboubakar Cissé de 57 coups de couteau dans une mosquée du Gard.

La famille du suspect a dû quitter la région, craignant pour sa sécurité.

Le principal suspect dans le meurtre d’Aboubakar Cissé, survenu dans une mosquée du Gard, a été mis en examen ce vendredi pour assassinat en raison de la religion. BFMTV rapporte que le suspect, Olivier A., avait été rapatrié en France, escorté par le Raid, après s’être rendu aux autorités italiennes le 27 avril, trois jours après les faits.

Le meurtre a eu lieu le 25 avril, lorsque la victime, Aboubakar Cissé, un jeune Malien de 20 ans, a été poignardée à 57 reprises alors qu’il priait dans la mosquée de La Grand-Combe. Le défunt a été inhumé dans son village natal au Mali, en présence de ministres maliens. Le suspect a nié avoir agi par haine de l’islam, bien qu’il ait reconnu le meurtre.

Lors d’une conférence de presse, la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, a déclaré que l’acte avait été commis dans un « contexte isolé », motivé par une « envie obsessionnelle de tuer » sans revendication idéologique. Le suspect, décrit comme très actif sur les réseaux sociaux, aurait partagé des intentions violentes sur Discord, notamment le jour du meurtre.

Le père d’Olivier A. a exprimé ses excuses à BFMTV, qualifiant son fils de « fou ». La famille du suspect, qui compte des membres chrétiens et musulmans, a quitté les environs de La Grand-Combe par crainte de représailles. Elle a appelé à ce que les menaces cessent.

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