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Montpellier : bientôt la fin des bidonvilles ?.

À Montpellier, l'ancienne auberge de jeunesse de la rue des Écoles laïques sera transformée en logements transitoires pour accueillir 35 personnes, dans le cadre d'un programme visant à résorber les bidonvilles.
Montpellier : bientôt la fin des bidonvilles ?
© D.R.
L'essentiel

Transformation d'une ancienne auberge en 15 logements transitoires

Capacité d'accueil de 35 personnes pour résorber les bidonvilles

Financement et soutien de la Ville de Montpellier et de l'État

À Montpellier, l’ancienne auberge de jeunesse située rue des Écoles laïques, inutilisée depuis plusieurs années, sera transformée pour accueillir des familles vivant dans des conditions précaires. Ce projet, mené par la Fondation pour le Logement des défavorisés, vise à proposer 15 logements transitoires pouvant héberger jusqu’à 35 personnes.

Un projet pour résorber les bidonvilles

Ce programme s’inscrit dans une stratégie plus large de résorption des bidonvilles et des squats sur la Métropole de Montpellier. Le bâtiment, dont les travaux de sécurisation et de rénovation sont réalisés par l’association d’architectes solidaires Quatorze, sera prêt à accueillir ses premiers occupants d’ici la rentrée de septembre.

« C’est un moment important, un engagement très fort que nous prenons. Nous avons la volonté de tout tenter pour résorber progressivement l’ensemble des bidonvilles sur la Métropole de Montpellier d’ici 10 ans », déclare François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault.

Un partenariat entre la Ville et l’État

Le projet bénéficie du soutien financier de la Ville de Montpellier, qui a investi 300 000 euros pour les travaux, et de l’État, qui s’engage à hauteur de près d’un million d’euros par an pour le fonctionnement des lieux d’accueil. Ce financement permettra notamment de couvrir les dépenses liées à la scolarisation des enfants et à l’accompagnement social des familles.

« Montpellier est une des rares villes à respecter la loi SRU et à assumer son devoir de solidarité sur le logement », souligne Michaël Delafosse, maire de Montpellier.

Perspectives d’avenir pour les familles

Les logements transitoires offriront aux familles un cadre sécurisé pour se projeter vers un emploi et un logement pérenne. Toutefois, ce projet reste une étape transitoire, avec la perspective de transformer le bâtiment en logements sociaux définitifs dans trois ans.

« Ici, nous aurons un lieu de vie sécurisé, où il sera possible de se projeter sereinement vers un emploi et un logement pérenne », insiste Sylvie Chamvoux, présidente Occitanie de la Fondation pour le Logement des défavorisés.

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