Le mouvement du 10 septembre, appelé ‘Bloquons tout’, devrait attirer environ 100 000 participants selon une note du renseignement territorial consultée par BFMTV. Les services de renseignement sont préoccupés par la possibilité d’actions violentes, de blocages, voire de sabotages.
Des blocages anticipés
Alors que la nature exacte des contestations reste indéterminée, une volonté de paralyser certaines activités locales est notée. Environ 40 manifestations traditionnelles sont prévues à travers le pays, ainsi qu’une vingtaine d’opérations de blocage de l’économie. Les renseignements territoriaux craignent même des actions de sabotage potentielles, notamment de radars routiers.
Une mouvance anti-gouvernementale et anti-présidentielle
Le mouvement ‘Bloquons tout’ est à la fois citoyen et marqué par un militantisme anti-gouvernement et anti-président. Bien que des anciens Gilets Jaunes se soient rapidement ralliés à ce mouvement naissant, il a été repris majoritairement par l’extrême gauche. Les appel à la contestation s’organisent sur les réseaux sociaux et attirent de plus en plus de participants.
Implication incertaine de la société civile
Les renseignements sont incertains quant au degré d’implication de la société civile dans le mouvement. Ils notent un mouvement toujours marqué par l’absence de coordination structurée. Enfin, il semble que les salariés préfèrent se mobiliser le 18 septembre, notamment en raison de la crainte de certains manifestants de s’afficher aux côtés de militants plus violents. Des actions violentes sont redoutées sur l’ensemble du territoire national.