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« Bloquons tout » : selon le renseignement territorial, 100 000 personnes prêtes à agir le 10 septembre.

Le renseignement territorial prévoit une participation de 100 000 personnes au mouvement du 10 septembre, appelé 'Bloquons tout'. Les services de renseignement sont préoccupés par des actions potentiellement violentes.
Le mouvement ‘Bloquons tout’ du 10 septembre soulève des inquiétudes : 100 000 participants attendus
© D.R.
L'essentiel

Une participation de 100 000 personnes est attendue lors du mouvement 'Bloquons tout' du 10 septembre.

Les services de renseignement anticipent des actions potentiellement violentes, des blocages et des opérations de sabotage.

La nature exacte des contestations reste indéterminée, mais une volonté de paralyser certaines activités locales est notée.

Le mouvement du 10 septembre, appelé ‘Bloquons tout’, devrait attirer environ 100 000 participants selon une note du renseignement territorial consultée par BFMTV. Les services de renseignement sont préoccupés par la possibilité d’actions violentes, de blocages, voire de sabotages.

Des blocages anticipés

Alors que la nature exacte des contestations reste indéterminée, une volonté de paralyser certaines activités locales est notée. Environ 40 manifestations traditionnelles sont prévues à travers le pays, ainsi qu’une vingtaine d’opérations de blocage de l’économie. Les renseignements territoriaux craignent même des actions de sabotage potentielles, notamment de radars routiers.

Une mouvance anti-gouvernementale et anti-présidentielle

Le mouvement ‘Bloquons tout’ est à la fois citoyen et marqué par un militantisme anti-gouvernement et anti-président. Bien que des anciens Gilets Jaunes se soient rapidement ralliés à ce mouvement naissant, il a été repris majoritairement par l’extrême gauche. Les appel à la contestation s’organisent sur les réseaux sociaux et attirent de plus en plus de participants.

Implication incertaine de la société civile

Les renseignements sont incertains quant au degré d’implication de la société civile dans le mouvement. Ils notent un mouvement toujours marqué par l’absence de coordination structurée. Enfin, il semble que les salariés préfèrent se mobiliser le 18 septembre, notamment en raison de la crainte de certains manifestants de s’afficher aux côtés de militants plus violents. Des actions violentes sont redoutées sur l’ensemble du territoire national.

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